à propos

Comme tous les enfants élevés en partie à la campagne, j’ai toujours eu un couteau dans ma poche. Grace à un  ami, j’ai franchi le pas de simple amateur à fabricant de couteaux il y a une vingtaine d’années. Je me suis formé à la forge auprès de Jean Jacques Astier, puis depuis 2000 à la « mécanique » des couteaux pliants avec François Bignon qui est devenu un ami proche et chez qui je monte faire un stage tous les ans pour continuer à affiner ma technique sur les crans forcés, les pompes et les liners locks.

J’ai alors installé ma forge et mon atelier sous le « chapis » de notre maison, au cœur des collines de monts du Lyonnais

Mon atelier est en semi plein air, ouvert sur la nature, j’ai ainsi la chance de pouvoir travailler toujours au grand air (même si l’hiver c’est parfois un peu rude) et profiter pleinement d’un environnement exceptionnel.

 

Mes couteaux

Mes couteaux sont des conceptions originales dont la vocation est d’être sobres fonctionnels et utilitaires.

Chacun d’eux est porteur d’une histoire, il part d’une envie, d’une idée qui me traverse la tête. Il se dessine peu à peu,

je le veux porteur de cette idée de départ qui va lui donner son sens.

La plupart de mes modèles sont réalisée dans diverses déclinaisons, friction 2 clous, cran forcé, liner, pompe (en fonction du modèle). J’utilise beaucoup le D2 un acier d’outillage un peu raide à travailler, mais qui tient ses promesses de coupe à l’usage. J’utilise également les aciers carbone, le RWL 34, le Damas inox de Bonpertuis et depuis peu le nutricut. je travaille mes lames presque exclusivement en émoutures creuses.

Je fabrique beaucoup de pliants 2 clous, un modèle de base traditionnel qui a l’avantage d’être bon marché. Je pense que l’un des moyens de développer l’envie d’avoir un beau couteau à soi est de proposer une gamme d’entrée qui soit accessible à un public très large. Malgré la conjoncture socio économique actuelle cela permet ainsi à un plus grand nombre de faire l’acquisition de son premier couteau artisanal de qualité, et qui sait, d’aller ensuite vers des couteaux de plus haut de gamme.